Il y a des jours comme ça, dans l'année, qui ne sont pas le 8 mars. A peu près 364, si on ne compte pas les années bissextiles.

Il y a des conversations qui suscitent la curiosité. Ce qui est super sympa pour te faire patienter dans la queue.

Après la curiosité vient le rire. Puis la stupéfaction. Un peu d'indignation. Et beaucoup de gratitude pour mon mec à moi.

Le pote : Ca va?
Le jeune papa : Ouais, ouais !
Le pote : Et à la maison ?
Le jeune papa : Oh, la petite est assez secouée, elle a eu des vaccins, un peu de fièvre, mais ca va.
Le pote : Elle dort la nuit maintenant ?
Le jeune papa : Pas encore, mais ca va un peu mieux, la maman est moins fatiguée.
Le pote : Et toi tu l'aides ?
Le jeune papa : Ouais, ouais, t'inquiètes, je suis présent.
Mais bon c'est vrai que moi la nuit j'ai du mal à me lever.
J'ai un sommeil de pierre, tu comprends, quand je me lève, je suis tout ensuqué quoi. Pas mon truc, me lever la nuit.
Le pote : Ouais

...

Le jeune papa : Et puis, bon, elle allaite. Alors je vois pas ce que je peux faire.
Peut-être changer une couche vite fait, réfléchit-il tout haut.

...

Le pote : Bon, c'est vrai, toi tu bosses hein.
T'as autre chose à faire quoi, tu pars le matin.
Le jeune papa : bah ouais.

...

Le jeune papa : Bon, de toute façon, c'est pas tellement de l'aide qu'elles veulent hein?
Moi je suis là en support, je lui demande si ca va quoi.

...

Le pote : Ouais, t'as raison.
Tu fais de la supervision opérationnelle.
Le jeune papa : Ouais, c'est ca. On lui demande si ca va, elle dit ouais. Et voilà. Je l'aide.