• Le marathon qui démarre par un sprint

    Ours blanc dans mon jardin (il fait froid en ce moment)

    Tu l'auras noté, tata Simone, c'est le premier article publié sur ce délicieux blog.

    On va commencer tout de suite, hein, pour que tu ne t'ennuies pas et que tu ne changes pas de page dans les 15 secondes.

    Alors voilà, c'est l'histoire d'un lapin tout blanc et d'un ours tout blanc aussi qui sont ensemble dans la forêt et qui batifolent gaiement. Rassurez-vous, ils ne font rien de déviant et ne demandent même pas d'avoir le droit de se marier. Même si il y a des animaux homosexuels et que, comme chacun sait, ca les a mené à la zoophilie.

    Petit lapin tout blanc dans la forêtNon, du tout, ils batifolent, heureux (tu vois le rapport avec le nom de mon blog?), en bonne santé, et ils ont bien mangé à midi. Le lapin, beaucoup de salade dans mon jardin, et l'ours tout blanc, beaucoup de miel dans ma ruche. J'essaye de rattraper le coup pour les enfants.

    Ils font caca. Voilà, c'est dit, tant pis pour les enfants qui me lisent. Chacun derrière un arbre. Un arbuste en fait pour le lapin tout blanc. Un gros chêne centenaire pour l'ours. Et l'ours demande au lapin tout blanc si ça ne le gêne pas d'avoir du caca sur des poils tout blancs ? Et le lapin lui dit que non. Enfin, c'est la nature quoi ? Faudrait pas se prendre la tête pour quelques poils collés et bruns sinon il a pas fini d'être malheureux...

    Alors l'ours prend le lapin et se torche le cul avec.

    Voilà, tata Simone, tu essayes de ne pas pouffer dans ton verre de rosé, ou alors tu connaissais la blague et tu as honte de la connaître. Moi aussi. Mais moi j'étais en train de commencer un discours et comme je suis timide, j'ai tenté de détendre l'atmosphère. J'ai un peu chaud aux oreilles maintenant.

    Non, en vrai, ce que je voulais te raconter, c'est qu'avoir un bébé, c'est vraiment que du bonheur. J'ai même inventé des tas de proverbes pour témoigner au monde entier le délice d'être maman. Allez, petit teasing :"bébé morveux, parent nerveux".

    Et la béatitude d'être femme et en couple.

    Et d'avoir une famille.

    Bien entendu. Je t'en parlerais en détail, de tout ça, mais aujourd'hui, je vais me limiter à une seule grande idée. Celle de mon titre.

    "La maternité c'est un marathon qui démarre par un sprint"

    On te l'a peut-être sorti le coup du marathon, dans tes cours de préparation à l'accouchement (sans péridurale). Ou à ta copine/femme/ex si tu es un homme (et que tu daignes lire plus loin que ma blague pourrie).

    Ben moi, j'ai une copine marathonienne. Elle a pris la péridurale. Comme je n'ai qu'une copine marathonienne, je ne peux pas en déduire grand chose. Mais je crois que le marathon ça fait mal aux pieds. De ça par contre je peux en déduire que je suis une sportive-née : je n'ai pas eu mal aux pieds. Jamais. Ni pendant la grossesse, ni pendant l'accouchement, ni pendant la première année de mon bébé. Que du bonheur, je te dis.

    Par contre, j'ai mal démarré : j'ai commencé par un sprint de folie. Genre ne pas dormir pendant 1 semaine, tu as déjà essayé ? Au bout d'un moment, tu tombes par terre tu trouves ton rythme. Quand ta petite merveille a un mois, tu le refiles à son père à 4h du matin tu gères comme une déesse.

    Après plus d'un an d'exercice, je suis passée au level 1. Le mot-clé est "Ré-si-gna-tion". Ou autrement dit, endorphines psychologiques.

    Si t'as pas bien lu, je te précise, hein, que résignation ça ne veut pas dire que je re-signe pour fabriquer un second hurleur de nuit. Quand le premier se sera tu, on en re-discutera, toi et moi.

    Allez, je suis sympa, je te donne ma méthode en 5 points :

    1. Zen (J'ai déjà connu le pire)
    2. Auto-fourberie (J'ai dormi 3h la nuit dernière mais c'est comme si j'étais sortie en boîte, j'ai trop une life la nuit moi)
    3. Battante (Méthode Coué. Amazing in my working life, vibrante d'amour pour mon mec, adulant ma vie de femme actuelle au top)
    4. Résignée (Ma vie est foutue pendant 20 ans. Alors j'ai intérêt à kiffer mon enfant)
    5. In love (Ca je te détaille pas, ça se commande pas. Pas pour le sexe opposé, banane, pour tes lardons)

    Et hop ! I am Wonder nana !

    T'as noté le sourire de battante résignée ?

     - "Ca va ?" - "Ouiii grave, je suis sortie hier soir, dormi 3 heures, mais quel pied! Puis je surkiffe mon boulot et je surkiffe toute ma vie et toi je te surkiffe aussi tiens"

    Ils le disent tous les marathoniens. A un moment donné (eux c'est au bout de 40 minutes les enfoirés), t'as des tas d'endorphines qui débarquent dans ton petit corps souffrant, et là, c'est l'extase.

    Je sais pas si t'as visé la terrible métaphore qu'illustre tout l'article. Ca commence par une bonne grosse blague crade : la grossesse et l'accouchement. Après, ça s'améliore : t'es toujours aussi fatiguée, mais c'est beaucoup plus respectable. Sous endorphines tu vaincras, je te dis.

     

    La naïveté n'a pas d'âge »

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